Si la France est un des pays les plus visités au monde, Saint-Étienne n’est quant à elle pas encore reconnue pour son attractivité touristique. Pourtant le potentiel est là. Relier la ville aux grand itinéraires de cyclotourisme pourrait donner un coup de pouce à l’activité touristique de la ville.
Aux niveaux national et régional, la métropole de Saint-Étienne se positionne entre les deux grandes véloroutes les plus fréquentées de France : la ViaRhona et la Loire à Vélo. Néanmoins, malgré son positionnement stratégique, la ville a quelque peu été oubliée du grand plan 2017 de voies vertes et véloroutes de la région. Cependant des opportunités se dessinent déjà : le projet de voie des confluences voté par le pôle métropolitain, la Loire à vélo qui rejoindra progressivement Saint-Just-Saint-Rambert dans les prochaines années tandis que du côté de la ViaRhôna, l’axe Vienne-Givors-Lyon est la priorité pour la région AURA.
À terme, relier la métropole à ces deux grands axes, notamment avec la création de la voie des confluences entre le Pertuiset, Saint-Étienne et Givors permettrait à l’agglomération de devenir un lieu de passage pour les touristes à vélo. Cette fréquentation d’un genre nouveau promet un coup de pouce non négligeable pour l’économie du tourisme et tout ce qu’elle induit : hôtellerie, restauration, commerce de proximité, fréquentation des sites touristiques (musée des verts, site Le Corbusier, musée d’art moderne, musée d’art et d’industrie et son exposition permanente sur le vélo, cité du design), etc.
À noter que le tourisme à vélo représente 9 millions de séjours en France chaque année.